Première cohorte de pairs aidants à l'Université

6 mars 2008

Maryse Labbé

L'appel de candidatures lancé l'automne dernier pour constituer la première cohorte de pairs aidants à l'UdeS a porté fruit. À l'issue du processus de sélection et des premières séances de formation, 91 pairs aidants sont maintenant prêts à aiguiller les collègues qui vivent des difficultés, tant sur le plan personnel que professionnel, et à susciter dans leur milieu de travail l'entraide, la collaboration et la reconnaissance.

Du 17 octobre au 7 novembre, 376 formulaires de recommandation ont été soumis. De ce nombre, plusieurs membres du personnel ont été reconnus plus d'une fois par des collègues pour leurs habiletés d'aidants. Le comité Universanté psychologique estime que le taux de participation est prometteur. «La réponse de la communauté universitaire a été très favorable, d'une part parce qu'elle nous vient de l'ensemble des unités et, d'autre part, parce qu'elle met en lumière des aidants naturels dans toutes les catégories de personnel», indique la coordonnatrice du programme Pairs aidants, Lucie Gauthier. Après la compilation des propositions, la direction de chacune des unités a été contactée pour déterminer le nombre de candidatures à retenir dans chaque milieu. Par la suite, les membres du personnel ont été sélectionnés en fonction du nombre de votes reçus de leurs pairs.

En février, les personnes sélectionnées ont pris part à une première journée de formation en petits groupes pour démystifier les mille et une facettes liées à la santé psychologique. Les pairs aidants ont eu l'occasion de se familiariser avec un modèle d'intervention et des outils bâtis sur mesure afin de soutenir et de guider adéquatement, dans les limites de leur rôle, les collègues qui traversent une période difficile. Ils développeront leur savoir-faire en continu en participant à des rencontres mensuelles.

La coordonnatrice du programme souhaite contaminer positivement l'UdeS pour favoriser le mieux-être, la qualité de vie et le plaisir au travail. «L'effet d'entraînement s'est considérablement accentué depuis le début des formations, de sorte que des gestionnaires nous demandent déjà de relancer le processus de mise en candidature pour accroître le nombre de pairs aidants au sein de leur unité», affirme Lucie Gauthier.